lundi 9 mars 2009

Point numéro 9

Aller ! Le point numéro 9 de ma petite personne ! On essaye de ne pas perdre la main.
On rentre directement dans le vif du sujet : 
  • Je suis oclophobe (et non agoraphobe comme certains le pensent).
Pour faire simple, j'ai peur de la foule dans des espaces exigus. Je supporte difficilement des situations nouvelles qui vont me confronter aux masses.

Ma première crise de spasmophilie liée à l'oclophobie remonte à la 5ème. J'étais en cours d'histoire. Le professeur allait nous rendre un devoir, et je sentais une grande hostilité dans toutes la classe. Je me suis agrippé à ma table, me suis mis à trembler de tout mon être, et j'ai basculé en arrière, avec fracas (et bleus...).

Il y en a eu de nombreuses depuis. La pire, ce fut durant un festival de musique, à Tours. J'avais 16 ans. Les médecins de la Croix Rouge, sur place, persuadés que j'étais en train de faire une bad trip, se sont empressés de m'expédier à l'hôpital où le personnel soignant m'a traité comme un drogué débile, pour me virer manu militari, après une radio et une prise de sang, à 4h du matin, à 5 kilomètres de la ville. 
Ai-je omis de préciser que, ce soir là, mes parents étaient en Bretagne, et que deux amis devaient passer la nuit chez moi ?

La plus honteuse (et certainement la plus impressionnante) est arrivée lors de ma rentrée en fac. Je passerai sur les détails, l'histoire est longue. Mais sachez que tout cela s'est fini par un étudiant qui me porte à bout de bras, pour me déposer en plein milieu du hall, alors que je suis incapable de faire le moindre mouvement et que je ne connais personne. Inutile de vous dire que j'ai été fiché comme "freak" dès le premier jour...

J'ai encore, de temps à autres, des petites crises liées à mon oclophobie. Plus épisodiquement, heureusement, et je gère beaucoup plus facilement ces situations à présent. Et fort heureusement !
Je pense que le pire, dans ce genre de situation, c'est le regard que les autres peuvent porter sur vous. Un mélange de pitié et de dégoût... Surtout lorsque cela se manifeste en public.
Je plains sincèrement les épileptiques dont les crises sont bien plus violentes et incontrôlables.

3 commentaires:

Axl a dit…

C'est quand meme fou de voir le nombre de chose que tu n'aimes pas voire pire... :p

Potemkin a dit…

Oui... Finalement, je devrais faire une liste avec ce que j'aime, ce serait plus court. ^^

Anonyme a dit…

Je connais... je sais pas comment tu fais pour vivre à Paris. je panique à chaque fois que j'y monte. Trop de monde...

Vous étiez au moins...