samedi 30 janvier 2010

Je vous ai déjà dit que... [2]

J'allais au carnaval de Venise ?

Ainsi donc, si vous vous demandez pourquoi je ne poste pas grand chose ces derniers temps, attendez un peu de voir mes costumes pour comprendre !

Soyons clairs : le carnaval de Venise génère un milliard de fantasmes dans l'esprit du commun des mortels (dont votre serviteur, malgré sa quasi perfection, fait partie) ; avoir la chance d'y assister au milieu de personnes qui en font la réputation depuis les vingt, trente, quarante dernières années, costumé comme il se doit, non pas comme un touriste, mais comme un acteur actif, est une chance unique, inespérée, et que l'insouciance de mon jeune âge me permet de saisir avec toute la désinvolture nécessaire. Et puis, si l'on considère l'investissement de temps et d'argent consacré à la réalisation des accessoires, des divers habits, et au voyage en lui même... Bref, vous comprendrez que je bous d'impatience à l'idée de m'ébattre au milieu des badauds esbaudis pendus à mes basques, batifolant comme un beau diable ! Je tendrai le bâton pour que l'on me batte si je ne vous abreuve pas de beaux clichés qui vous sortirons de la banalité basique de votre existence misérable (je n'en pense pas un mot, mais il me fallait bien continuer cette allitération en b).

Car soyez rassurés, il y aura des photos. Du carnaval, des costumes, des palais... Tout ce qu'il me sera possible de vous fournir. C'est dit !

lundi 18 janvier 2010

Je vous ai déjà dit que...


Je joue un peu de musique. Ho, pas assez à mon goût, mais enfin, entre mes multiples activités de super héros, de pêcheur de perle en Indonésie et d'homme fusée dans un cirque du côté de Vladivostok, j'arrive à me ménager quelques instants pour me consacrer à cette exigeante maîtresse.

Donc si vous voulez entendre mes petites reprises de l'ami Bob Dylan, vous cliquez sur ce lien, , oui, ici, parfaitement, celui-là même !

À venir, bientôt (et maintenant que j'ai découvert soundcloud par l'intermédiaire de monsieur Adrien Larouzée de labuanderie.net, je compte bien continuer à y poster des petits trucs de temps à autre) des compositions persos, avec des vrais morceaux de fruits dedans ! Et déjà, je sens que vous n'en pouvez plus d'attendre...

Vivement que j'ai un tout petit peu plus de temps pour vous poster des écrits incroyables et rattraper mon retard, déjà conséquent.

À bientôt mes chers petits amis !

dimanche 10 janvier 2010

[Chaîne] Les sept péchés musicaux : Colère

Il en aura fallu du temps pour la finir cette chaîne (commencée ici, rappelez-vous !). Je ne sais pas trop pourquoi. J'avais pourtant plus de chanson qu'il n'en faut pour vous parler de la colère, un sentiment qui est loin de m'être étranger. Sans doute y en avait-il trop pour que sois en mesure d'en choisir une. Il fallait qu'elle surgisse d'elle-même. Je ferai l'amalgame facile entre colère qui a pour synonyme "anger" en Anglais et le terme qu'on utilise pour désigner le péché, "wrath", qui est plus proche de l'ire divine que du simple emportement.

Il m'a donc fallu attendre. Et puis, ce soir, je ne sais pas trop pourquoi, j'ai eu cette envie d'écouter Brel. J'adore Brel. Pour ses textes, bien sûr, pour ses chansons, forcément, mais également parce qu'il possède une faculté assez peu commune. Celle de me faire vibrer, frissonner de tout mon être par un simple changement d'intonation. Normalement, seuls quelques solistes lyriques me font cet effet. Il fait pour moi partie de ces chanteurs qui sont les seuls à pouvoir livrer l'interprétation de leur oeuvre. Aucun autre que Brel ne peut en chanter.

Bref, je divague, comme à mon habitude. Mais que voulez-vous, on parle tout de même de l'artiste francophone que j'apprécie le plus.

Or donc, pour conclure cette chaîne, je n'ai rien trouvé de mieux que la chanson des vieux amants, sublime parmi les chansons d'amours contrariés, tumultueux, impossibles, retrouvés, lassés, et finalement aussi improbables qu'ils sont nécessaires. C'est l'abandon, la fin de la lutte, la reconnaissance de l'amour pour ce qu'il est, pour ce qu'il aurait toujours du être. C'en est tout simplement beau. C'en est à deux doigts, je peux vous l'assurer, de générer chez moi des sentiments qui me sont inconnus.

Mon choix pourra vous paraître déplacé. Mais Brel saura vous convaincre. Au pire, vous aurez écouté une des plus belles chansons qui soit. Ha mais ! Et on dira que je ne pense pas à vous...

Vous étiez au moins...