mardi 31 mars 2009

Point numéro 31

Incroyable ! Nous arrivons donc au dernier point concernant ma petite personne ! Et c'est là que je m'aperçois que mars est passé bien vite.
J'aurais aimé pouvoir créer la surprise par le biais d'un twist incroyable, à la hauteur de Usual Suspect, mais ce ne sera malheureusement pas le cas.
Et aussi incroyable que cela puisse vous paraître, je n'étais déjà pas bien inspiré pour un certain nombre de points, mais je n'ai absolument rien prévu pour le final. Néant. Nada. Nichts. Qued'.
Alors, vous comprendrez que je suis bien embêté. J'aimerai ne pas vous laisser sur votre faim, pouvoir révéler un milliard de choses passionnantes et rocambolesques, inventer, même, pour l'occasion, s'il le faut. 
Mais ce serait vous mentir. Et, étonnement, cela me répugne.
Ainsi donc j'écris. Je me dis que l'inspiration viendra peut-être... Mais elle ne vient pas vraiment. Ou alors, de manière fugace, puis disparaît, sans laisser de traces.
Il y aurait peut-être une chose, ô, trois fois rien en vérité.
J'aime écrire. Ce n'est plus un secret pour personne (si vous suivez ce blog avec un tant soit peu d'assiduité en tous cas). Mais voilà quelque temps que je mets en place un monde, que dis-je, un univers (et tant pis si l'on me traite de mégalomane). Un univers dont j'aimerai beaucoup vous parler plus en détail. Cela viendra sûrement. Oui, cela viendra même prochainement, si j'arrive à me tenir aux innombrables objectifs que je me suis fixé à plus ou moins long terme.
Le point 31, sur lequel je finirai donc est le suivant : 
  • Je travaille sur l'encyclopédie d'un monde inventé de toute pièce. Ainsi que sur un sur un roman, un scénario de bande dessinée, et que sais-je encore...
Il me tarde, maintenant, de vous en dévoiler un peu plus. Mais cela viendra, rassurez-vous ! Je vous le promets.

Et voilà donc qui conclut la chaîne du mois de mars. Cette expérience m'a permis de vous parler un peu plus de moi, et de tenir régulièrement ce blog. J'espère que je saurai continuer sur cette voie ! Je compte sur vous pour m'enguirlander le cas échéant...

À très vite mes chers petits amis !

lundi 30 mars 2009

Point numéro 30


Je suis très sensible aux différences de températures. Ainsi : 
  • au dessus de 22ºC, j'ai l'impression de fondre.
Je ne supporte pas le chaud ! Et je suis sujet à la transpiration facile, que je trouve extrêmement inélégante. 
Moindre effort, moindre hausse soudaine de température, et sur mon front perlent déjà quelques gouttes.
Et, pourtant, je me refuse, quel que soit le pays ou les circonstances, à porter short ou vêtements de pur confort susceptible de m'aérer.

Halala ! Ma vie est si compliquée parfois les amis...

Point numéro 29


Jusqu'à 17 ans, je devais avoir quelques problèmes hormonaux. Et j'avais pour mon corps un certain dégoût. J'étais incapable d'imaginer que mon esprit et lui puissent être le moindrement du monde en relation. J'avais une image intellectuelle de mon aspect proprement révulsante.
  • Jusqu'à mes 15 ans (révolus), je pesais 70 kilos pour 1m60.
Si l'on regarde mon IMC, à cette époque, j'étais tout simplement obèse. N'ayons pas peur des mots. Et j'étais dans les plus petits de ma classe. Pourtant, je ne mangeais pas outre mesure, et je pratiquais un sport régulièrement.
Et puis, du jour au lendemain, mon corps s'est rebellé. J'ai grandi de plus de 20 cm en 2 ans, et je n'ai pas pris le moindre kilo. En fait, j'ai même perdu du poids.
Dire que j'aime mon corps à présent me semble un tantinet surfait. Disons que je n'ai plus de mal à accepter que lui et moi cohabitions, même si je n'ai pour lui qu'un sentiment purement neutre, dépourvu de sentimentalité.

Une chose est sûre cependant : je ne me laisserai plus jamais aller à de tels extrêmes.

Coïncidences ?


Au moment où j'écris ces lignes, il est 12h34. Coïncidence ?! Je ne pense pas...

Point numéro 28


Petite fierté personnelle : 
  • J'ai un excellent sens de l'orientation.
Peut-être parce que j'ai fait un peu de voile lorsque j'étais plus jeune... Encore que je ne sois pas du tout persuadé que les deux variables aient une quelconque corrélation.
Mais c'est très pratique ! Lâché en plein milieu d'Osaka sans plan, et arrivé en métro, je suis rentré à mon hôtel à pied, sans faire le moindre détour ou demander mon chemin.
Et j'adorais les courses d'orientation lorsque j'étais plus jeune.

Point numéro 27


Je ne suis pas à proprement parler quelqu'un de maniaque. Il m'arrive même, lorsque je suis seul, de laisser les choses s'accumuler(un peu), et je fais rarement mon lit (honte à moi). Mais il faut me concéder une choses : 
  • Je range avec application.
Je peux passer des heures à faire un classement, à le reprendre, parce que finalement, les couleurs jurent les unes par rapport aux autres, la taille des ouvrages n'est pas identique, ou ne permet aucun ordre strict (si vous voulez me rendre fou, donnez moi deux livres, l'un étant plus haut lorsque l'autre est plus large, et demandez moi de les ranger côte-à-côte).
J'aime que les choses soient propres, claires, et c'est une véritable libération lorsque je peux enfin m'étendre sur mon lit (fait pour l'occasion), et que rien de ne dépasse, que tout est à sa place.
J'essaye de nouvelles méthodes de rangements, plus folles, comme si le chaos et le logos se partageaient ma chambre en toute équité. 

C'est beau de rêver, non ?

Point numéro 26

Houlala... Voilà ce qui arrive lorsqu'on part quelques jours et que la connexion internet fait des siennes ! On accumule le retard. Je vais donc m'efforcer de rattraper quelque peu tout cela, en commençant dès ce soir par le point numéro 26, et le 27 aussi, si j'arrive à retrouver les ressources physiques nécessaires.

Or donc, et puisqu'il faut que je me justifie : 
  • Je suis nul (mais vraiment minable) lorsqu'il s'agit de retrouver ou de chercher un objet dans la précipitation.
Je suis proprement incapable de trouver un chien dans un four (comme le dit si bien ma mère, je ne sais pas si l'expression est consacrée...).
Je me souviens, lorsque mon boss m'a demandé d'aller chercher quelque chose dans la remise pour un client, un jour, l'état de panique dans lequel je me suis trouvé. J'ai toujours l'impression que les objets se jouent de moi pour réapparaître lorsqu'une autre personne s'en mêle, bien en évidence, à un endroit où se sont déjà attardés une petite cinquantaine de fois mes yeux révulsés par le stress et l'effervescence compulsive. Avoir cette sensation cuisante que les choses nous narguent et rient sous cape... J'ai parfois l'impression que je n'exerce pas assez d'autorité sur les objets qui m'entourent.

C'est la raison pour laquelle je vais aborder à présent le point numéro 27 !

mercredi 25 mars 2009

point numéro 25


Un point sur lequel je ne vais pas m'étendre, les gens seraient tentés d'en profiter : 
  • Je ne sais pas dire non.
Interprétez-le comme vous le souhaitez, ne compter pas sur moi pour vous donner d'exemple concret sur ce point en particulier.

C'est déjà bien assez handicapant dans la vie de tous les jours...

Point numéro 24


Si un pêché devait me définir, je pense, après y avoir mûrement réfléchis, et malgré toutes les réticences qui m'habitent, que ce serait : 
  • L'orgueil.
Cela me fait beaucoup de mal de le reconnaître, parce que je n'ai pas foncièrement confiance en moi, et pourtant, je pense que l'orgueil est ce qui m'empêche de vivre ma vie comme je l'entends, au quotidien.
l'orgueil me dicte de créer une impression auprès des gens, quelle qu'elle soit ! "Oderint dum metuant", en quelque sorte, mais dans un version plus contemporaine. Quel l'on dise du mal de moi, pour peu que l'on parle de moi !
J'ai longtemps hésité entre orgueil et paresse, mais finalement, je me suis aperçu que ce qui me retenait encore dans ma vie, c'était l'orgueil de penser qu'un jour, les gens que j'aime pourront m'oublier, alors que je pourrais partir comme un lâche si j'étais persuadé qu'ils continueront à me vouer un amour indéfectible.
Parfois, je me trouve laid...

Point numéro 23

J'ai un énorme défaut que la plupart des filles me concèderont : 
  • Je réfléchis toujours trop.
Tout le temps. Je n'y prête même pas attention. Cartésien dans l'âme, je ne cesse de décortiquer tout ce qui passe à la portée de mon esprit malade.
Cela prend des proportions qui, bien souvent, me dépassent. Et je ne me focalise jamais sur les points que les autres jugent importants.
Je ne suis même pas prétentieux lorsque je vous affirme cela. Je réfléchis trop, mais je ne pense pas que le filtre interprétatif de ma pensée dépasse la moyenne.
À vivre tous les jours, cela est un calvaire sans nom. J'ai l'impression de n'être qu'une machine purement analytique incapable de ressentir la moindre émotion. Quitter ma vie du jour au lendemain ? Oui, bien sûr, sans le moindre regret même. Tout ce qui me retient, finalement, c'est le pêché qui me définit le plus, et que je vais aborder au point numéro 24...

dimanche 22 mars 2009

Point numéro 22

Je pense que nombreux sont ceux qui s'en sont aperçus : 
  • Je m'éparpille énormément.
Incapable de tenir en place, il faut que je multiplie les activités. Rajoutez à cela le fait que je ne supporte pas ne pas finir quelque chose, et vous obtenez quelqu'un tout en paradoxe.
Au départ, ce blog était sensé me canaliser, me permettre de me recentrer sur ce que je pratiquais déjà pour pouvoir enfin m'y consacrer pleinement. On peut dire que c'est un échec quelque part.
Au lieu de me limiter, ce moyen m'ouvre de nouveaux horizons toujours plus vastes.

Je sens que ça va devenir vraiment très compliqué de tout concilier...

Epic Fail


J'ai lamentablement échoué dans toutes mes tentatives pour maîtriser Photoshop. Par orgueil (mal placé, il est vrai), j'ai refusé de téléphoner à des amis qui, eux, savent. 

Certains doivent se dire que j'ai encore largement le temps pour respecter mes délais, mais je vous avoue que j'ai perdu la motivation aujourd'hui.

Promis, demain, j'appelle Axl.

Vraiment désolé...

samedi 21 mars 2009

Point numéro 21


Je ne me suis cassé qu'un seul membre lorsque j'étais plus jeune, et depuis : 
  • je redoute fortement de me casser quelque chose.
Mais bon ! J'ai pris beaucoup de lait lorsque j'étais plus petit, pour permettre une bonne calcification des tissus osseux... Alors maintenant, je croise les doigts ! 

Point numéro 20


J'ai la plus grande difficulté au monde à apprécier mon implantation capillaire, et de ce fait : 
  • Je n'arrive pas à trouver une coupe de cheveux qui me corresponde.
Mais j'ai bon espoir, un jour, d'y arriver !

En même temps, lorsque je vois le résultat de mon dernier passage chez le coiffeur... 

*Note à moi-même : changer de coiffeur*

Point numéro 19

Quelque chose qui fait beaucoup rire mon entourage : 
Autrement dit, je parle en dormant.
Ce que je dis est relativement incompréhensible, et parfaitement inconscient. Mais cela donne tout de même des situations assez amusantes parfois.
Je sais que mes frères ont déjà utilisé ce fait pour me soutirer des informations durant mon sommeil (ils n'ont vraiment aucun scrupule...).
Je ne sais pas trop ce que cela signifie sur le plan psychologique. La coutume voudrait que ce soit un signe d'épanouissement personnel, et d'ouverture aux autres. Mais j'ai cru comprendre que cela pouvait être tout un contraire le signe d'un grand stress et d'un repli sur soi.
Ce qui montre qu'encore une fois, lorsqu'on parle de psychologie, il est dur d'être fixé...

mercredi 18 mars 2009

Point numéro 18

Il y a quelque chose qui m'a pénalisé une grande partie de mon adolescence : 
  • J'ai mué à l'âge de 16 ans.
Avant cela donc, j'avais une voix d'ange, j'étais soprano, et chantais des opéras.  Cela a été un sujet de railleries pendant un certain temps. Tout cela me passait des kilomètres au-dessus, la plupart du temps, mais parfois, Je craignais de ne jamais avoir une voix d'homme. Et j'en avais marre que l'on me dise systématiquement "mademoiselle" lorsque je répondais au téléphone (et parfois à la boulangerie), et d'être la cible de certains quolibets particulièrement mal venus.

Et pourtant, maintenant, cette voix, je la regrette.

mardi 17 mars 2009

Point numéro 17


Je ne peux plus me passer de mes cookies favoris :
  • Désormais, le 4h, c'est un grand verre de lait, et au moins deux cookies Pepperidge Farm® Double Chocolate Chunk Dark Chocolate.
C'est un peu ma drogue en fait.
Et pourtant, je n'étais pas vraiment fan des cookies au départ. Habitués aux Hello de Lu qui me restaient sur l'estomac (pauvre petite nature que je suis), pendant longtemps, tant ils étaient riches en chocolat.
Avec ces cookies 100% américains, et qui se déclinent dans une gamme très vaste (même si les Chocolate Chunk et particulièrement les Dark Chocolate restent mes préférés), on a tout de suite la sensation du "home made". Depuis le packaging, jusqu'aux éclats de chocolats et au goût si délicieusement fondant. En plus, on a l'impression de faire marcher un petit commerce, alors que Pepperidge Farm® est une filiale de la Campbell Soup Company, et n'a certainement pas besoin de nos devises pour fonctionner.
Honnêtement, je pense qu'ils mettent un peu d'héroïne dedans, histoire de fidéliser le client. Mais Bon Dieu ! Qu'est-ce que c'est bon !

Garden City : un logo !


Un grand merci à Nekoto (dont je parle décidément beaucoup, mais il faut croire que c'est justifié), qui nous a pondu un beau graphisme pour le groupe Garden City(bientôt un vrai site, promis).
C'est donc avec une joie indéfectible et un sourire béa que je vous propose notre nouveau logo !

Un grand merci à Nekoto qui nous a pondu cela alors qu'on ne s'y attendait pas (quelle est la mauvaise langue qui a dit plus ?).

lundi 16 mars 2009

Point numéro 16


Lorsque j'étais plus jeune, j'avais une habitude assez désagréable qui amusait certains et dégoûtais d'autres : 
  • j'étais un grand amateur de PVC et des matières plastiques... Que je mastiquais assidûment.
Je pouvais les mâcher toute la journée, et peu de mes classeurs restaient longtemps intacte, tant il fallait que je me fasse les dents dessus. 
Enfin, je vous raconte cela, je n'étais pas non plus en train de ronger tous mes cahiers ! Mes capuchons de stylos, oui. Le reste, je me contentais d'en arracher subrepticement un bout à la main, et le portais à la bouche comme un chewing-gum.
Je pense que je me suis par la même occasion mithridatisé contre un certains nombres de saletés, tant mes affaires traînaient partout !

Point numéro 15


Je ne sais plus trop à quel moment j'ai arrêté de m'impliquer émotionnellement dans les jeux vidéos, mais je me souviens avec nostalgie de certains moments forts.
  • Les jeux vidéos ont certainement contribué aux souvenirs les plus marquants de mon enfance.
Je citerai quelques exemples pour étayer mon propos.

Pour commencer, il y a eu Flashback de Paul Cuisset, un ami d'Éric Chahi à qui l'on doit lecultissime Another World, si onirique, si immersif,  si dur et touchant à la fois.
Flashback a su concilier dans un univers en 2D un scénario incroyable, de l'action, de l'aventure, des environnement variés, un inventaire conséquent, de la plate-forme à gogo, et une touche très particulière. On sentait très fortement les influences de Philip K. Dick entre Blade Runner et Total Recall, dans un futur relativement terne, et sur fond d'invasion extraterrestre (mais une vraie invasion, dans l'ombre, pas avec des vaisseaux spatiaux rentre dedans et tout l'tintouin). Lorsqu'on prêtait attention au livret, on s'apercevait que les développeurs avaient du plancher sur un univers infiniment plus vaste que celui dans lequel on jouait. Cela faisait rêver. Et c'était beau.

Ensuite, il y a eu Final Fantasy VII. je ne reviendrai pas sur ce monument du jeu vidéo, souvent contesté, surtout lorsqu'on voit ce qu'est en train de devenir la série. Il m'a fait vibrer aussi fortement qu'un roman de Dostoïevsky (et ce n'est pas gagné, c'est moi qui vous le dit !), m'a procuré plus de plaisir que le film le plus jouissif qu'il m'ait été donné de voir jusqu'à présent, a permis à mon imagination de prendre définitivement son envol, et m'a accompagné, très longtemps, par le biais de sa musique. On retrouve toujours Nobuo Uematsu à la composition, Hironobu Sakagushi au scénario et à la production, Yoshinori Kitase à la réalisation, Et un "petit nouveau" : Tetsuya Nomura au Chara design. Influences nordiques, romantiques, techno-punks et post apocalyptiques composent un monde d'une complexité et d'une profondeur rarement atteinte, qui aura, malheureusement, beaucoup trop souffert de tous les spin-offs réalisés après coup.

Enfin, il y a eu The Legend of Zelda : Ocarina of Time. De petits instants de magie savamment distillés dans un univers d'une poésie sans nom, la quintessence d'une des plus vieilles séries de Nintendo, la synthèse de tout un univers dans un jeu d'aventure à couper le souffle. Là encore, tout a été dit des centaines de fois au sujet de ce jeu, et je n'aurai pas la prétentions d'apporter un éclairage nouveau sur ce "must have".

Je sais, je n'ai pas été particulièrement original dans mes coups de coeurs vidéoludiques. Il y en a eu d'autres fort heureusement. Et cela va de Opération Stealth (encore une fois de Paul Cuisset) à MGS, en passant par Secret of Mana, Skies of Arcadia, Vagrant Story, Morrowind, Maupiti Island, et des dizaines et des dizaines d'autres que j'oublie encore certainement.
Des jeux comme Sam & Max, Day of the Tentacle, Rayman, Little Big Adventure, StarCraft, Oddworld, Métroïd j'en passe et des meilleurs...

Je vous rassure, j'ai tout de même eu une jeunesse épanouie, faite de lecture, de voyages, d'activités suffisamment variées pour que je ne sois que la moitié d'un sociopathe aujourd'hui.

Enfin, voilà mon univers geek. Je crois que je n'avais pas encore abordé le thème jusqu'à maintenant. L'erreur est réparée !

Comic strip

Bon, je lance ici une nouvelle rubrique, nous verrons si elle aboutira à quelque chose de régulier ou non, mais de vous en parler me force déjà à m'y mettre.
Donc oui, je dessine aussi un peu, à mes heures perdues (et là, depuis quelques temps, c'est vraiment lorsque je n'ai pas autre chose à faire...), et j'ai une petite galerie de personnages que j'aimerai vous faire découvrir. 
Donc je vais essayer faire les choses proprement, et vous proposer des petits comic strips ou des dessins de temps à autre.
On va se fixer la fin de la prochaine semaine pour vous livrer le premier.

dimanche 15 mars 2009

Point numéro 14


Petite habitude, pas très saine, que j'ai adoptée en arrivant à Paris : 
  • Je ne déjeune pas.
Et cela ne me manque pas du tout.

Je sais, vous êtes nombreux à me dire : "mais tant qu'à sauter un repas, autant que ce soit celui du soir, c'est vachement plus sain". Mais je vais tout de suite vous rassurer : je me porte comme un charme !
Aucun souci à vous faire de ce côté là, sauter le repas du midi ne m'a, pour l'instant, pas été préjudiciable. Pas de carence alimentaire, pas de courbe de poids en dent de scie, pas de fatigue en milieu de journée... Et cela me permet de faire quelque repas gargantuesque le soir, et des petits déjeuner tardifs.
De plus, j'adore avoir un copieux "quatre heure", dont je profiterais moins le ventre plein, il faut le reconnaître.

Par contre, j'adore les brunchs, et suis toujours partant pour en faire un !

vendredi 13 mars 2009

Essaye ça !

Le concept est assez intéressant, pour ne pas dire barré et complètement décalé. Vous allez comprendre en deux secondes, le temps de cliquer sur ce lien (oui, lui, !), le principe de Essaye ça, le nouveau blog de Nekoto.

Point numéro 13

Pour le point numéro 13, je vais vous révéler quelque chose d'absolument passionnant : 
  • Je ne sens pas des pieds.
Mais alors pas du tout ! J'ai déjà fait l'expérience, lors d'un voyage scolaire. Après 24h (dont 14 de bus et 10 à trotter dans une Rome sous 30ºC), nous nous posons à l'hôtel. Lorsque les gens retirent leurs chaussures, c'est une infection. À l'exception de votre serviteur.

Ce billet vraiment très intéressant vous a été proposé par l' "Association des gens qui ne sentent pas des pieds™".

Point numéro 12


Comme James Bond à son éternel Martini (au shaker, pas à la... bref, vous connaissez l'histoire), j'ai un coctkail fétiche :
  • Je commande systématiquement un Manhattan pour juger de la qualité d'un bar.
S'ils ne proposent pas le Manhattan à la carte, c'est bien simple, je m'en vais.
Ce subtil mélange de Whisky et de vermouth rouge avec sa pointe d'agostura bitter, dans lequel trempe une cerise à l'eau de vie (qui aromatise délicatement, mais que je laisse généralement de côté, cf point numéro 7). Certain y rajouteront éventuellement une pointe d'acidité via un copeau d'écorce d'orange.
On peut juger de la qualité d'un Manhattan au whisky choisi -on préférera un rye whiskey au traditionnel bourbon (proportion inversée de seigle et de maïs)-, à la quantité de vermouth -si votre cocktail ressemble plus à un Martini rouge avec une pointe de cerise, fuyez !- et au mélange des saveurs. Si vous sentez un ingrédient plus qu'un autre, il y a une erreur.
C'est un cocktail à la fois simple et sophistiqué qui en dit long sur la mentalité du bar. C'est, en somme, le parfait compagnon de vos virées nocturnes.

jeudi 12 mars 2009

Fun For Geek

Vous le savez, ou vous vous en doutez, je suis un poil geek. Point que je n'ai pas vraiment abordé, je m'en aperçois à présent. 
Mais je suis là pour faire un petit coup de pub. Honnêtement, je ne sais pas pourquoi ce blog n'est pas plus consulté. Il lui manque peut-être une ou deux personnes supplémentaires pour intervenir plus fréquemment, mais sinon, Axl s'efforce de vous trouver des petites perles affiliées au monde du jeu vidéo.
Donc, un conseil, n'hésitez pas à consulter et à participer à FunForGeek !

mercredi 11 mars 2009

Point numéro 11


Il doit y avoir écrit, dans les rouleaux sacrés qui ne sont accessibles qu'aux dieux, que ma vie serait marquée par des choses relativement stupides et contraignantes :
Je me souviens du jour où cette allergie s'est déclarée. J'étais en CM2, je rentrais chez moi, le soir, rompu par temps d'effort (fournis durant la récréation, pensez-vous), encore une fois atteint d'une de ces migraines qui vous donnent envie de vous taper la tête contre les murs ou de vous arracher les yeux. À peine arrivé, je demande à mon frère de me donner une aspirine (fait relativement habituel jusqu'à mes 9 ans). Ce dernier, dans sa grande sagesse, ne m'en donnera qu'un demi. Et heureusement pour moi !
Une heure plus tard, alors que je lis un journal de Mickey sur mon lit, mon oeil me gratte terriblement. Lorsque je touche ma paupière, je m'aperçois que quelque chose d'étrange est en train de se produire. Je décide d'aller me voir dans la salle de bain. et là, quelle n'est pas ma surprise de faire face au bonhomme Michelin himself !
En rentrant, le soir, mon père -étonné dans un premier temps, imaginez bien !- m'apprends que j'ai développé une allergie puissante à l'aspirine, et que je suis susceptible de faire un choc anaphylactique qui risque de m'être fatal si je rentre à nouveau en contact avec la molécule. Rien que cela donc !
Par ailleurs, le paracétamol ne m'a jamais fait le moindre effet... Aux vues des maux de crâne que j'ai pu me cogner, encore aujourd'hui, je hais mon allergie.

Point numéro 10

Un point très particulier (et dont je suis fier) : 
  • La personne avec laquelle je sors le plus, c'est ma mère !
Nous sommes très famille en général. J'adore mes frères, je considère que je ne vois pas mon père assez souvent, bref, rien de très original. Mais je connais peu de personnes dont la mère propose systématiquement de sortir prendre un verre le soir, d'aller voir des concerts de métal, des expos, d'aller dans des soirées...

Je pense que je reviendrais sur ma mère un peu plus tard, tant il est vrai que je suis fatigué (pauvre petite nature que je suis) ce soir, mais une chose est sûr : ma mère roxxe grave.

Et comme il lui arrive de me lire, et qu'elle n'aime pas particulièrement le fait que je tienne un blog, je tenterai de l'amadouer en lui faisant un démonstration flagrante de mon amour filial dans ce point.

Voilà !

lundi 9 mars 2009

Point numéro 9

Aller ! Le point numéro 9 de ma petite personne ! On essaye de ne pas perdre la main.
On rentre directement dans le vif du sujet : 
  • Je suis oclophobe (et non agoraphobe comme certains le pensent).
Pour faire simple, j'ai peur de la foule dans des espaces exigus. Je supporte difficilement des situations nouvelles qui vont me confronter aux masses.

Ma première crise de spasmophilie liée à l'oclophobie remonte à la 5ème. J'étais en cours d'histoire. Le professeur allait nous rendre un devoir, et je sentais une grande hostilité dans toutes la classe. Je me suis agrippé à ma table, me suis mis à trembler de tout mon être, et j'ai basculé en arrière, avec fracas (et bleus...).

Il y en a eu de nombreuses depuis. La pire, ce fut durant un festival de musique, à Tours. J'avais 16 ans. Les médecins de la Croix Rouge, sur place, persuadés que j'étais en train de faire une bad trip, se sont empressés de m'expédier à l'hôpital où le personnel soignant m'a traité comme un drogué débile, pour me virer manu militari, après une radio et une prise de sang, à 4h du matin, à 5 kilomètres de la ville. 
Ai-je omis de préciser que, ce soir là, mes parents étaient en Bretagne, et que deux amis devaient passer la nuit chez moi ?

La plus honteuse (et certainement la plus impressionnante) est arrivée lors de ma rentrée en fac. Je passerai sur les détails, l'histoire est longue. Mais sachez que tout cela s'est fini par un étudiant qui me porte à bout de bras, pour me déposer en plein milieu du hall, alors que je suis incapable de faire le moindre mouvement et que je ne connais personne. Inutile de vous dire que j'ai été fiché comme "freak" dès le premier jour...

J'ai encore, de temps à autres, des petites crises liées à mon oclophobie. Plus épisodiquement, heureusement, et je gère beaucoup plus facilement ces situations à présent. Et fort heureusement !
Je pense que le pire, dans ce genre de situation, c'est le regard que les autres peuvent porter sur vous. Un mélange de pitié et de dégoût... Surtout lorsque cela se manifeste en public.
Je plains sincèrement les épileptiques dont les crises sont bien plus violentes et incontrôlables.

dimanche 8 mars 2009

Deathproof


Malgré mon jeune âge, je me suis joué de la mort à trois reprises. Systématiquement à mon insu, vous vous imaginez bien.
  • La première fois, je n'avais pas encore conscience d'être, mais de nombreuses personnes m'en ont parlé.
Mes parents marchent avec des amis sur le bord d'une falaise, le long des côtes bretonnes qui me sont si chères. Je suis attaché au dos de mon père. J'ai un an. 
Soudain, mon père trébuche, je me détache, je tombe de la falaise. Mon père me rattrape par la taille. Je suis, paraît-il, mort de rire. 
  • La deuxième fois, la plus douloureuse.
J'ai un peu plus de deux ans. Je suis en petite section de maternelle et nous partons pour un voyage scolaire au Mans. C'est la première fois depuis le début de l'année que ma mère ne nous accompagne pas.
Il doit être 14h lorsque les instituteurs nous proposent de faire un tour de manège. Tous les enfants sont comblés (comment ne pas l'être). Mais au moment de monter dans le camion, je prends peur. Une fille de grande section qui me martyrise est assise juste à côté de moi. Je décide de sortir avant que le manège se mette en route.
Trop tard.
J'essaye de remonter dans la nacelle avant que l'accélération soit trop forte. Visiblement, personne n'a fait attention à moi.
Au moment de monter, mon pied se coince sous le manège, et je suis aspiré.
Les instituteurs s'aperçoivent enfin que quelque chose cloche. Il serait temps !
[Interlude] On pense souvent que les manèges sont circulaires. Mensonges ! Billevesées ! Affabulation d'un esprit malade ! Celui là était l'ensemble de deux hémicycles. Ce qui,  je peux vous l'assurer, change tout. En effet, aux extrémités de chaque demi-cercle se trouve une zone proéminente, particulièrement désagréable pour l'arrière du crâne (lorsque vous glissez à vive allure sous un manège, cela va sans dire).[/Interlude]
Le manège s'immobilise après 3 tours qui me paraissent une éternité. Je me souviens des voix paniquées, des regards d'incompréhension lorsque je passe sous mes petits camarades de classe, de ne pas avoir pleuré, et surtout, d'être sorti tout seul de sous le manège tandis qu'un abruti déclare : "ho, il peut sortir tout seul, c'est bon". Je m'évanouis.
Moralité, j'ai la tête en bouilli, une fracture ouverte de la clavicule, et avec un tour de plus, j'aurais probablement -entre autre- perdu l'usage de mes yeux.
  • La troisième et dernière fois, la plus surprenante.
Je sors de mon appartement pour aller en cours. Nous en sommes en mai de l'année dernière. Il fait particulièrement beau. J'ai sur les oreilles mon éternel casque, et c'est She's Electric de Oasis qui tourne, si je me souviens bien. Je suis en retard, mais qu'importe ! Je décide de passer par le Jardin des Plantes pour profiter de l'allée des roses dont les arômes enchantent mon coeur.
Lorsque je passe devant la Grande Galerie de l'Évolution, ils sont en train de changer l'affiche qui recouvre la façade. Mr. Blue Sky de The Electric Light Orchestra accompagne mes pas. Je passe derrière l'un de ces quelques camions, stationnés rue Geoffroy Saint-Hilaire, pour traverser. 
Alors que je marche, j'entends un cri, n'y prête pas attention, et sens une masse me frôler et s'écraser dans un bruit mat. Je me retourne. À moins de dix centimètres de moi, la nacelle d'un camion s'est détachées alors que la plate-forme a basculé, et l'ensemble est tombé de 3 mètres de haut. Des gens accourent vers moi. Je n'ai rien. Un homme s'excuse, il a l'air mortifié. Je ne comprends pas vraiment tout ce qui vient de se passer. Un cycliste s'arrête à ma hauteur, me prend le bras et me dit : "je ne sais pas ce que vous aviez prévu de faire aujourd'hui, mais je pense que vous devriez simplement profiter de la journée et réfléchir à votre vie à la place".
Je suis les paroles de ce sage. 
Dans le métro que je prends dans le sens contraire de ma fac, je suis tout à coup fébrile. Je viens de réaliser : Je suis en vie !

P.S. : Pour l'illustration, je me suis permis de l'emprunter à Nekoto, un graphiste et ami que vous pourrez découvrir sur ce site !

Point numéro 8

Il y a des douleurs qui ne se referment pas. L'on a parfois du mal à mettre le doigt dessus.
  • À six ans, j'ai perdu un cousin qui avait le même âge que moi et qui était comme un jumeau.
J'ai été incapable d'en parler à quiconque avant mes 15 ans. Moment à partir duquel il a bien fallu faire le deuil. Et j'ai pleuré.

Point numéro 7


J'aime vraiment tout ce qui se mange. J'ai longtemps eu du mal avec les poivrons et les oignons, que je savoure à présent avec délice.
Pourtant, il y deux aliments que je ne peux pas digérer  :
  • Il m'est viscéralement impossible de manger de la coriandre et des cerises confites (et l'image appétissante d'une forêt noire (cf. ci-dessus) me révulse).
Pour le premier, c'est bien simple, j'ai l'impression d'avoir l'odeur d'une punaise écrasée en bouche. C'est très désagréable. Et personne n'a réussi à me convaincre du contraire. Et j'y suis très sensible. En fait, je suis devenu capable de déceler la moindre particule de coriandre dans un plat à la première bouchée. Comment fait-on pour supporter ce goût qui monopolise l'ensemble de la bouche et éteints toutes les autres saveurs ? Je pense que je ne comprendrais jamais.
Les cerises confites, c'est une autre histoire. J'adore la cerise en tant que telle. Mais toutes les saveurs synthétiques dérivées de la cerises me donnent des nausées. Et associée à la texture des cerises confites, c'est bien simple, je ne supporte pas physiologiquement. Tout mon organisme se mobilise dans un formidable élan de solidarité pour repousser l'envahisseur confit.
J'aurai tendance à penser qu'un dénommé Rodolphe, surveillant tyrannique de la cantine de mon enfance à jouer un rôle important dans ses aversions gustatives. Mais qui sait... Peut-être étaient-elles déjà là, tapies dans l'ombre, et qu'il aura suffit d'une fois...

vendredi 6 mars 2009

Point numéro 6


Je nourris une passion depuis mon plus jeune âge : 
  • Je suis complètement fan de la culture nippone.
Cela ne se résume en rien aux jeux-vidéos ou aux mangas. En fait, les jeux-vidéos de mon enfance (et Dieu sait que j'ai commencé tôt) étaient surtout américains, et je me suis intéressé aux mangas lorsque je suis arrivé à Paris.
Je fais, certes, parti de la génération Club Dorothée, mais malgré cela, le Japon dans son ensemble m'a toujours attiré. Énormément. En fait, je me suis retenu de ne pas partir un an pendant mon année de seconde. Je le regrette maintenant. Et je n'ai pas grand regret pourtant.
Je me souviens avoir lu tous les ouvrages relatifs au Japon dans le CDI de mon lycée. Certains étaient purement économiques, démographiques, d'autres plus culturels ou historiques... J'avais une réelle boulimie de culture japonaise. 
Bon... C'est décidé ! Cette année, je me remets sérieusement au Japonais !

jeudi 5 mars 2009

Point numéro 5

Il y a une chose dont je me sens à présent bien incapable : 
  • Je pense que je ne pourrais plus vivre dans une ville de moins d'un million d'habitants
J'ai passé toute mon enfance à Tours. Une ville qui a les prétentions de la capitale sans y ressembler ne serait-ce que moindrement.
Attention, j'y ai passé des années géniales, lorsque j'étais tout gamin. Mais cela a été une délivrance pour moi que de pouvoir en partir pour finir mon lycée.
J'ai découvert Paris, la joie de se noyer dans la foule, celle de se balader sans rencontrer une connaissance à chaque coin de rue, la possibilité de marcher pendant une demie-heure devant soi sans sortir de la ville, une ouverture d'esprit (et cela étonne toujours les gens lorsque je mentionne ce point, mais OUI, les Parisiens sont plus ouverts d'esprit que les Tourangeaux)...
Se détendre à la campagne, oui, c'est possible. Et je le fais d'ailleurs de temps à autres. Mais laissez-moi plus de trois semaines en dehors d'une ville, et je ne serai plus que l'ombre de moi-même.
Je pourrais m'étendre très longtemps sur le pourquoi la ville, et particulièrement les grandes villes, mais je suis trop bon. Et je vous épargnerai le blabla inutile aujourd'hui.

mercredi 4 mars 2009

Point numéro 4


Il existe une chose au monde que je déteste plus que les tipules : 
  • La sirène des casernes qui retentit chaque premier mercredi du mois. Le corollaire étant que je n'aime pas, par extension, le premier mercredi du mois.
Je n'ai pas idée d'où me vient cette sensation. J'ai toujours assimilé cette sonnerie à la mort de quelqu'un. Et ce, bien avant Silent Hill (pour ceux qui ne comprendraient pas, il vous aurait fallu jouer au premier épisode, sorti sur PSX il y a prêt de 10 ans (!)), contrairement à ce que certains peuvent penser.
Ce n'est pas dur. Lorsque j'entends cette sirène atroce, je me plaque les mains sur les oreilles, et commence à chantonner, comme un autiste. Que je sois chez moi, en plein milieu d'un cours, ou dans la rue.
Nous avons tous nos fêlures. Et en 2 jours, j'ai tout de même réussi à vous parler des deux que je juge les plus honteuses... Félicitations !

mardi 3 mars 2009

Point numéro 3


Je ne suis pas fier de beaucoup de choses. Et pourtant, il y a un sens que j'apprécie particulièrement :
  • l'odorat.
J'ai toujours eu un excellent nez. Le soucis étant que je ne l'ai jamais exploité correctement. Je sens toujours les choses avant les autres, et arrive à déceler des nuances subtiles dans certaines fragrances. J'aime le physique des gens, la vue est importante, mais j'aime par dessus tout (et tant pis si je passe pour un fou) sentir les gens. Si je rencontre quelqu'un dont je n'aime pas l'odeur, j'aurai du mal à accrocher avec lui.
Parfois, je reste dans une foule pour humer le parfum d'une jolie demoiselle qui passe à ma portée et qui imprégnera plus durablement mon esprit que si je l'avais effleurée.
Il n'y a rien de tel que les odeurs pour vous replonger de plein-pied dans une scène de votre enfance, dans une période de votre vie. Parfois, il suffit de respirer dans la rue, pour voir resurgir tout un pan de votre passé, parce que l'alchimie olfactive est présente. Les sensations sont aussi variées que les situations. L'odeur du thym dans la douce chaleur du mois de juin, le parfum d'une fleur légèrement iodée sur les bords de mer, le bouquet d'un bon vin servi en accompagnement d'un repas formidable... Pour moi, l'odeur est la quintessence des sens.
C'est avec beaucoup de regrets que je n'ai jamais entrepris les études nécessaires pour devenir nez dans une maison de parfum. 
Parce qu'en plus, j'aime beaucoup la chimie...

Point numéro 2


Je n'ai pas peur de grand chose.  Et pourtant, j'ai une phobie véritablement honteuse :
Une peur d'enfance, complètement stupide, mais je suis incapable de ne pas me figer lorsque l'un de ces insectes m'approche dans une salle close. En extérieur, pourtant, aucun problème.
Et vous vous imaginez que cela me rappelle une petite anecdote. Nous étions partis entre potes du lycée chez une amie, après avoir eu les résultats du bac, il y a... pfiouuu ! Quelques années maintenant (et ça fait tout drôle de le réaliser). Sa famille possédait une maison à quelques kilomètres de Carcassonne. Un endroit qui grouille d'insectes et d'araignées en tous genres. Ces derniers ne me dérangeant pas, dès qu'une mante religieuse, un criquet ou que sais-je encore faisait son apparition, j'étais chargé de l'éloigner.
Ce beau rôle a cependant tourné cours, un soir que nous regardions un film à la télé. J'ai vu passé une ombre, me suis figé, les yeux écarquillés, et j'ai demandé à ce qu'on arrête tout, que l'on allume les lumières, pour se débarrasser de cette abomination qui me glaçait le sang.
Pour bien me faire sentir que j'étais le dernier des lâches, c'est la demoiselle la plus fluette qui s'est chargée de terrasser le coquin, et à mains nues s'il vous plaît, non sans se moquer vertement de ma peur irraisonnée.
Et l'on s'étonne que je déteste tout le monde après...

lundi 2 mars 2009

Point numéro 1


Nous allons donc tout de suite commencer l'exercice dont je vous parlais juste ici (et que j'ai trouvé ).

Point numéro 1 : 
  • Je suis daltonien. De ceux qui ne voient strictement pas le rouge et le vert. Et ce, rédhibitoirement.
J'entends déjà râler au fond, et dire : "houa l'autre, hé ! Il respecte même pas les règles, ça tout le monde le sait !". Ce en quoi ils n'auront pas tort. 
Mais le simple fait d'être daltonien n'a jamais constitué un handicap, contrairement à ce que certains (beaucoup) semblent penser. En fait, cela m'amuse beaucoup de le dire (même si je sais que je vais avoir le droit à l'éternelle séance du "et-cette-couleur-tu-la-vois-comment-?"), pour voir la réaction des gens.
Nous aurons plusieurs catégories de gens : 
  • Ceux qui connaissent quelqu'un qui est daltonien (et même qu'il adore s'habiller en rouge).
  • Ceux qui rencontrent un daltonien pour la première fois de leur vie (et même qu'il n'a pas huit bras et 3 yeux contrairement à tout ce qu'on a pu leur dire).
  • Ceux qui sont eux-mêmes daltoniens, à un degré moindre (et même que, tout pareil, ça ne les a jamais dérangé, sauf lorsqu'ils se sont lancés dans une collection de timbre, parce qu'il y a vachement de nuances tout de même).
  • Ceux qui sont eux-mêmes daltoniens, à un degré supérieur (et même qu'ils ont vachement de chance de voir le monde en noir et blanc).
Pourtant, j'ai du découvrir que j'étais daltonien lorsque j'ai eu 13 ans. Preuve étant que cela ne m'a jamais dérangé outre mesure. Je dirai même que j'avais, avant d'apprendre mon handicap, une bonne notion de ce que pouvaient être le rouge ou le vert, et que je les différenciais très bien d'un marron ou d'un gris. J'ai réussi à tromper mon ophtalmo qui m'a prescrit un daltonisme léger, pendant 2 ans, avant de s'apercevoir que ma vision du spectre lumineux était amputée de deux couleurs, et non pas de simples nuances.
Maintenant, si l'on oublie les études de tableaux détaillées, cela ne me pose plus aucun problème. Je feins encore souvent de ne pas savoir quelle couleur me fait face, là où il suffit d'un minimum de bon goût et de psychologie pour savoir immédiatement qu'on essaye de me poser une colle.

Bref. voilà le point passionnant de ma petite vie numéro 1 !

Le 2 plus tard aujourd'hui, ou demain... Eeeet oui ! Nous sommes le 2 mars, j'ai donc un point de retard déjà ! Et je plains les gens qui seront taggués le 23 ou 24 mars...

La chaîne du mois de mars

Bonjour à vous ! 

Comme je ne supporte pas (plus trop) d'être une infâme $%&#@, je vais me livrer à un petit exercice amusant qui me permettra de poster plus souvent, tout en vous révélant certains aspects de ma personnalité tout au long du mois de mars. J'ai volé l'idée à monsieur E.K. (qui ne s'en offusquera pas, j'espère). Voilà les règles : 

  • Chaque jour pendant le mois de mars, vous allez donner un détail sur vous qu'on ne connaît pas (ou seulement les gens les plus proches de vous). Pas forcément un secret, juste quelque chose qu'on ne peut remarquer ou savoir si on ne vit pas avec vous.
  • On a le droit de tricher. On peut préparer les posts à l'avance, ou les écrire en retard, mais le 1er avril au matin, tous les articles doivent être sur votre site, avec, si possible, un post récapitulatif pour qu'on ne s'embête pas trop à chercher
  • Vous avez le droit de tagguer autant de personnes que vous voulez. Si vous avez été taggué plusieurs fois, vous n'êtes pas obligés de faire le même plusieurs fois. On n'est pas des forçats quand même !
  • Pensez à donner les règles. Logique !

Et d'office, je désigne CaliKen parce que je suis sûr que ses anecdotes seront folles (et qu'il déteste les chaînes), Leslie-parisienne pour son impertinence et sa touche burlesque, NiWard parce qu'il le vaut bien, Flo, qui sera obligé de poster sur son blog (et qui nous livrera sans doute un portrait en photo... j'aimerais bien), et Axl, pour qu'il fasse des dessins pour nous.
Des tas de gens que j'aurais aimé tagguer l'ont déjà été... Nous verrons au cours des posts si je taggue d'autres personnes !

Voilà ! J'espère que le principe vous plaît. Au moins, il me fera poster plus souvent que je ne le fais actuellement au cours du mois de mars !

Vous étiez au moins...