mercredi 3 novembre 2010

Je vous ai déjà dit que : Ma femme est une blogueuse.

Je ne sais pas si vous l'avez vu ce film d'Yvan Attal, Ma Femme Est Une Actrice, avec sa femme : Charlotte Gainsbourg. Moi, non. Mais je pense que je commence à en comprendre le sentiment qui l'a animé.

Parler d'autrui, c'est une démarche que j'ai déjà entrepris à plusieurs reprises dans ces pages. Pourtant, je vais m'attaquer à un exercice doublement périlleux : je vais vous parler de la maintenant très célèbre Marion_mdm. Pourquoi doublement périlleux ? Très simplement parce que tout semble avoir déjà été dit sur la demoiselle, et qu'en plus, beaucoup savent que j'aurai certaines difficultés à être parfaitement objectif.

Marion, pour beaucoup, à la base, c'est ça et ça. Il en est un certain nombre qui n'ira pas plus loin, et ne le cherchera d'ailleurs pas.
Marion, c'est également la jolie brune qui parle en mâchant un peu ses mots dans un reportage d'Envoyé Spécial, ou encore celle grâce à qui on se met à parler de "demie-bite" au Grand Journal. Marion, c'est également un mot, dont elle est fière : "pathignon", qu'elle arrive à placer dans le Figaro Magazine dont elle a fait la couverture, pas plus tard que la semaine dernière. Oui, je sais , si vous lisez mon blog, vous devez déjà être familiers avec tous ces concepts, je vais arrêter de les ressasser ici.
En un mot comme en cent, Marion est devenue, grâce à son style, son impertinence, mais également un peu par hasard (et je sais qu'elle va m'en vouloir de dire cela de la sorte), un phénomène du net. Ne nous méprenons pas mes chers petits amis : il est fort peu probable que vous ou moi y arrivions en procédant de la même manière. Marion a du succès, et elle ne le doit qu'à elle-même. Les légions de trolls qui s'amassent à ses portes n'y peuvent rien : Marion est inattaquable sur le fond, raison pour laquelle ils se rabattent derrière des propos sexistes, ou pointe une forme de misogynie testostéronée, celle du mâle qui se drape dans son orgueil que 5000 ans d'histoire (et bien plus de préhistoire) lui auront concédé -moyennant quelques guerres et pas mal de tâches et bévues.

Mais quoi qu'il en soit, ses vieux détracteurs comme ses admirateurs de la dernière heure ont le raccourci facile. Celui qui a le don de m'énerver aussi.

J'ai lu l'article de Guillaume, et je ne pouvais qu'être d'accord avec ce qu'il disait, car je sais que lui la connaît pour ce qu'elle est. Je dois avouer m'être emporté dans un premier temps contre ce petit con qui venait de me voler un article que je n'aurais de toute manière jamais pu publier en raison de ma situation sentimentale avec la demoiselle.
Enfin, cela c'était avant de réaliser que, justement, non. Tout au contraire ! Après tout, pourquoi me serait-il interdit de publier quoi que ce soit en vertu du fait que je suis (attention, je vais lancer quelque chose d'énorme, une sorte de bombe aux relents de spoiler, PRÉPARE-TOI LECTEUR !) le Dernier -fucking- Garçon !?

Alors voilà, c'est dit : et je dois vous avouer, mes chers petits amis, que ça n'est pas forcément non plus tout le temps facile de composer avec des fantômes qui surgissent d'un passé numérique relativement récurent, puisque largement médiatisé. Pas plus que de se retrouver quelque peu enfermé dans le carcan d'un rôle pour lequel on n'est pas sûr d'être taillé.

Je devais être l'un des rares à ignorer tout de sa médiatisation au moment où je l'ai courtisée. En témoigne un texte publié en ces lieux concernant notre rencontre -un de ces nombreux textes qui ne trouvera jamais de suite, je suis d'une inconstance affligeante. Des concepts tels que le Stalker, les PCRA ou autres "bite"-ures (concédez-moi ce mauvais jeu de mot, je vous en conjure) m'étaient alors étrangers. Oh, j'ai depuis largement rattrapé mon retard (bien qu-il m'apparaisse intrusif de m'attarder sur certains pans de la vie de Marion), et je dois être l'un de ses plus grands fans ; il serait dur de faire autrement si l'on considère la place de choix que j'occupe dans ses textes depuis un certain temps, et avec une constance que je ne peux qu'apprécier.

Je voulais donc écrire cet article sur cette demoiselle qui me supporte depuis huit mois maintenant pour remettre les pendules à l'heure et couper court aux (nombreux) raccourcis. Ma "femme" est une blogueuse, de talent, à l'écriture intelligente et intelligible, accessible, douée, profondément humaine. C'est une analyste, une sociologue, une romancière. Marion mène son petit bonhomme de chemin sans rien demander à personne, sans être agressive ou gratuite comme le sont beaucoup trop de personnes sur la blogosphère. Marion est l'une des rares personne à "exister" sur internet.

Alors il est vrai que cela peut énerver. Mais en attendant, mes chers petits amis, essayer donc d'assumer comme elle le fait, et nous en reparlerons !

PS : Parler de légions de trolls est peut-être quelque peu exagéré, mais j'aime à me considérer comme un pourfendeur d'un temps oublié, qui chevauche sa licorne en faisant des ravages dans les rangs ennemis.

4 commentaires:

Marion a dit…

Heureusement que ça devait pas être trop pathignon!

Unknown a dit…

QUOI ?! TOI ?! AVEC MARION ?

Leslie a dit…

:) Je suis d'accord avec le portrait que tu fais de Marion (d'ailleurs je suis d'accord avec celui de Guillaume). Le hasard, les bonnes rencontres, de bons mots bien placés, un savoir faire et un succès certain :) une succes story à l'américaine presque :) pourvu que ça dure!!!

Leave long and prosper... and be happy with your love my friend :)

Sabine a dit…

Nan mais ALERTE grave à la guimauve quoi !

<3<3<3

Vous étiez au moins...