mardi 13 octobre 2009

[chaîne] Les sept péchés musicaux : Luxure


Alors nous y revoilà. Avec ce qu'il me semble être le pécher le plus facile (mais bon, après tout, monsieur Archo l'avait annoncé) : la luxure. Tellement facile qu'en fait, le choix en devient compliqué. Comment choisir celle qui lui correspond le plus ? Et puis, finalement, était-ce un choix si facile que cela, lorsqu'on y réfléchit bien... ?

Lorsque l'on parle de luxure, soyons clair, elle est à découpler de la notion d'érotisme. Du moins, est-ce ainsi que je la perçois. Que la luxure reste un pécher tout de même ! Elle doit être impérieuse, profondément immoral, et pourquoi pas même, violente. Et déjà, le champ des possibles ce réduit considérablement. On pourra toujours citer Lemon Incest ou Love on the Beat de Gainsbourg, qui a été très fort pour choquer en son temps, mais, finalement, ne pouvons nous pas citer une très grande partie de la discographie du bon Serge ? Et cela ne constitue-t-il pas, dès lors, une solution de facilité ?

Pour parler la luxure, et de certaines relations contre-nature, il y a la superbe chanson chanson des Velvet Underground : Venus in Furs (qui s'inspire de la nouvelle éponyme de Leopold von Sacher-Masoch qui est au masochisme ce que Sade est au sadisme).

Et puis, il y a les chansons moins profondes, plus faciles, mais très efficaces. Là, tout de suite, et en tant qu'amateur d'électro, je pense à Trash de The Whip.

On aurait pu en citer encore bien d'autres. Et c'est la raison pour laquelle la luxure n'est, définitivement pas le thème le plus facile à aborder...

3 commentaires:

Archonium a dit…

J'aime quand tes idées rejoignent les miennes...^^

Romuald a dit…

C'est de qui cette superbe illustration ? Un personnage connu ?

Potemkin a dit…

@Romuald : Il s'agit de Lust, personnage du manga Full Metal Alchemist. J'avais trouvé le dessin sur DeviantArt, et avais demandé l'autorisation à l'auteur (dont le nom m'échappe malheureusement) pour la mettre sur ce billet.

Vous étiez au moins...