mardi 20 janvier 2009

Rêves


Il y a de ces périodes, je vous jure... Pourtant, j'adore dormir (encore une indubitable preuve de ma grande originalité), même si je dors relativement peu, et que, depuis un petit moment, j'appréhende quelque peu le fait d'aller me coucher. 
Les rêves sont fascinants, Freud m'en est témoin. Cela paraît trivial actuellement, de dire qu'ils sont le reflet du désir inconscient de quelqu'un. Et même à l'époque de Freud, si l'on y regarde de plus près, l'expression "avoir le rêve de faire telle chose, un jour" existait déjà. Les rêves ont cette connotation positive, magnifique, onirique (pléonasme), fantastique... Bref, les rêves, pour résumer, c'est cool.
Freud nous parle de contenu manifeste : ce que nous rêvons, effectivement, et le passage par un faisceau d'interprétation figuratif de nos pensées. Et puis il y a le contenu latent : l'interprétation d'un désir refoulé par le biais des images choisies. Le "pourquoi ai-je rêvé de telle période de ma vie, à tel moment donné", ou encore "pourquoi tel personnage intervient et me délivre tel message". On pourrait continuer longtemps à donner des exemples. Mais pour résumer, le contenu manifeste est la trame de fond de notre pensée malade, contenue toute entière dans le contenu latent, qui relève, pour tout psychologue qui se respecte, d'une richesse largement supérieure.
Et je dois bien avouer qu'un psychologue se ferait vraiment plaisir à étudier mon cas actuellement. Tout y passe : la violence exacerbée, le passage par un stade infantile, les visions d'un passé révolu, les situations absurdes, mais insolubles, le sentiment d'une peur irraisonnée... Il n'y a plus guère que l'inceste qui manque à l'appel. Ouf alors, me voilà rassuré (...).
Je ne vous ferais pas l'affront de résumer l'un de mes rêves -et je préciser qu'il ne s'agit en aucun cas de cauchemars- ici. Je pense qu'ils ne regardent que moi, et ils vous ennuieraient fort. Pourtant, je ne résiste pas à évoquer le fait qu'un élément en particulier m'a grandement perturbé la nuit dernière : c'était la première fois que je tuais quelqu'un en rêve. Pas de manière froide, détachée, méthodique... Non, non, rien de tout cela. Je tuais simplement pour répondre à un ordre qui me venait d'au-dessus, et prenait donc bien le temps de peser toutes les conséquences psychologiques que cet acte allait entraîner chez moi.
J'essaie de me pencher sur la question pour comprendre ce qui fait que, depuis maintenant un mois, mes rêves prennent inlassablement une teinte sanglante et malsaine.

Et sur ce, malgré le contenu de ce billet, je vous souhaite une agréable journée, mes chers amis !

2 commentaires:

TiteMaud a dit…

Je viens d'en faire un...
Il FAUT que je te raconte.

souminala a dit…

Il en est de même pour moi je n'en ai parler a personne c'est destabilisant et frustant sa avait l'air tellement réel sa me trouble encore quelques jours ont passer mais j'y pense san cesse et j'essaye de comprendre en vain je ne dort plus que deux à trois heure par nuit et encore la peur est tellement grande

Vous étiez au moins...