mercredi 26 novembre 2008

Comment est-ce ?

Bon, vous me passerez ce jeu de mot pourri, mais tout cela pour vous dire que nous jouerons au Com'Antes, 4 bis rue Saint-Sauveur, dans le deuxième arrondissement, ce soir, à partir de 21h. Pour vous y rendre, ligne 3 ou 4, station Réaumur-Sébastopole.

Voilà. Après cela, je devrais être un peu plus disponible pour vous parler d'autre chose que de la musique que je fais.

En espérant vous voir toute à l'heure !

Bonne soirée.

lundi 24 novembre 2008

Vidéo du concert

Vous l'avez attendu, voilà la vidéo du premier concert de Garden City au Café Coloré ! Désolé pour le retard, il y a eu quelques petits problèmes lors du montage.

Pour revenir rapidement sur l'événement, l'ambiance était super chaleureuse, les retours, positifs, et l'endroit, parfait pour un premier concert. Donc encore merci à ceux qui sont venus.

Profitez bien !

samedi 22 novembre 2008

Concert !

Certains doivent le savoir (ceux qui suivent ce blog au moins), ce soir, c'était l'instant de vérité. Le groupe Garden City (la raison de ce nom de groupe sera expliquée au travers d'une chanson prochainement, normalement) que nous avons commencé il y a maintenant 5 mois avec l'ami CaliKen a donné son premier concert. 

Que dire de cette soirée ?

Pour commencer, je tiens à remercier tous ceux qui sont venus pour nous soutenir. Et ils étaient suffisamment nombreux pour qu'on se sente au final plus qu'à l'étroit au Café Coloré. Dans le même temps, j'embrasse et remercie Angeli, la patronne du Café, qui n'a pas hésité une seconde pour accepter, lorsque nous lui avons demandé s'il y avait la moindre chance de faire un petit concert dans son bar/salon si sympathique.
Ensuite, ne nous voilons pas la face, tout était loin d'être parfait. Nous avons encore du mal avec certaines chansons, la sono n'est pas encore mise au point, il y a eu pas mal de cafouillages, et des difficultés à utiliser correctement le micro, des accélérations sur des chansons que nous maîtrisons normalement... Ce concert, c'était un peu pour nous comme commencer à courir alors que l'on vient à peine d'apprendre à marcher. C'était un vrai défi.
Mais au final, il y a un résultat grisant, presque au-delà de ce qui est exprimable. Un sentiment de plaisir, de joie sans borne. Lorsque le public rie à vos blagues, écoute religieusement lors de chanson triste, s'anime lorsque l'on rajoute un peu de rythme, participe... ça n'a pas son pareil.
Nous avons encore beaucoup (oui, vraiment beaucoup) de progrès à faire, mais vos commentaires à l'issu du spectacle nous ont confortés dans l'idée que nous avons un fond, et que nous devons l'exploiter au maximum.
Donc, encore une fois, merci, merci mille fois. Merci de nous avoir offert un aussi beau premier concert.

Pour tous ceux qui n'ont pas pu se déplacer, qui ne pouvait pas en être, ne vous inquiétez pas. De nombreuses vidéos devrait bientôt venir agrémenter ce blog, ou d'autres, ainsi que des photos.

Et pour ceux qui aurait la force de (re)venir nous voir, nous serons mercredi prochain (soit le 26 novembre), en première partie des Deux Gars, au Com'Antes, 4 bis rue Saint-Sauveur, Paris 2ème.

Et à présent, je vous avouerai qu'il me tarde de retourner me coucher sous ma couette, car elle m'appelle depuis le début de l'après-midi, et je ne pense pouvoir résister plus longtemps à ces complaintes incessantes.

Bonne nuit !

jeudi 20 novembre 2008

J-1 avant concert

Demain, c'est LE grand jour. Peut-être pourrais-je enfin me reposer un peu après (encore que rien n'est moins sûr, mais on tente de se persuader du contraire). Dans tous les cas, je trouverai certainement le temps de poster ici un peu plus régulièrement.
Toujours est-il, que demain, ce sont les grands débuts de Garden City, groupe composé de notre ami Florian Delteil (aka.CaliKen) et de votre serviteur ici présent. Ce qui tombe bien, parce que j'en avait un peu marre de ne plus dormir, de stresser et que je n'allais pas tarder à tomber sur de l'os, tant je me suis rongé les ongles depuis une semaine (alors que j'avais arrêté...).
Pour les quelques courageux (curieux ?) qui se poseraient la question, nous jouerons au Café Coloré, où sont servis les meilleurs chocolats de Paris (!), demain, donc, à partir de 20h30.
Si vous ne pouvez pas venir, ne vous inquiétez pas. Nous devrions être en mesure de vous fournir de petites vidéos, pour vous montrer l'ambiance, la foule, le concert et ses folies.

Bon ! Et bien moi, je vais aller m'coucher, hein, mine de rien !? Parce que ce n'est pas vous qui allez me remplacer pour notre ultime répétition, je présume...

Sur ce, je vous souhaite une bonne et agréable nuit.

mardi 18 novembre 2008

Mon Beau Sapin

Et zou ! Fatigué, mais malgré la précédente annonce, je trouve le courage de vous envoyer vers ce joli site, à l'idée fort intéressante. Né de l'esprit tordu (il faut dire les choses comme elles sont) d'une blogueuse qu'il n'est plus besoin de présenter, Pénélope Jolicoeur, Mon beau Sapin vous propose de simplement passer sur un site qui sera mis à jour quotidiennement par différents dessinateurs, sans pub aucune. Le nombre de visites sera comptabilisé, et converti en argent pour acheter des cadeaux de noël aux enfants défavorisés.
Le geste est louable, et l'on pourra certainement se délecter de quelques dessins bien sentis sur le thème de Noël. 
Pénélope Jolicoeur, ou comment joindre l'utile à l'agréable  d'un simple click.
J'aime. C'est très moi ça...

Fatigue

Tout à fait entre nous, je ne pensais pas que les répétitions qui précèdent un concert pouvaient se montrer si gourmantes en énergie. Tel que vous me voyez, je ne sais pas trop ce qui me maintiens éveillé. Peut-être suis-je dans un état de transcendance de l'homme, que je vais m'élever au sublime et enfin accéder au divin.
Ou peut-être vais-je tout simplement bâcler ce billet quotidien, en vous abandonnant lâchement, pour me vautrer éhontément dans ma couche douillette. 

Je trouverai certainement la force de vous parler demain. Oui. Demain sera un jour plus propice aux effusions. 

Amen.

lundi 17 novembre 2008

Présentations

Puisque je l'ai annoncé précédemment, je vais tenter de me présenter à vous, pour tous ceux qui ne me connaîtraient pas encore (et, Dieu que vous êtes nombreux ! J'en compte un, deux... trois... z'mille...).
L'avantage de ce genre d'exercice, c'est que l'on peut se permettre d'écrire absolument n'importe quoi, de romancer sa vie à mort pour faire pleurer dans les chaumières et de se donner le beau rôle. Bon, évidemment, dès qu'on essaye d'être honnête et objectif, c'est nettement plus compliqué. Heureusement que j'aime la facilité !
Alors. Que dire ? Je ne vais pas exactement vous parler de moi. Ce serait purement et simplement impudique, pour ne pas dire vulgaire et obscène. Nous ne nous connaissons pas encore assez pour que je vous fasse l'étalage de ma vie. Sans vouloir vous vexer, bien entendu. Mais vous n'êtes pas de ces gens là, n'est-ce pas ?
Les activités qui me tiennent à coeur par exemple ! Quelles sont-elles ? Ho, vous devez vous en douter, si vous suivez ne serait-ce qu'un tantinet ce que je peux écrire, elles sont nombreuses. Celles que j'entretiens le sont déjà nettement moins.
Pour tout vous avouer, je dirais même qu'en ce moment la seule à laquelle je peux pleinement me consacrer, c'est la musique. Mais là encore, il me faut me disperser. Je pratique la basse en dilettante (à mon grand dam) et la guitare avec assiduité, mais pas depuis suffisamment longtemps pour pouvoir vous impressionner (cette époque viendra-t-elle jamais finalement ?). En piano, je dois encore avoir le vernis suffisant pour que vous pensiez que j'ai du en faire énormément à une époque. Ce en quoi vous n'auriez pas tort. Et puis il y a le chant, évidemment. Ma grande passion. Le seul domaine dans lequel je pense avoir un tant soit peu de talent.
Après, il y a le dessin. Il est déjà plus facile de griffonner quelques croquis sur une feuille en cours que de pousser la chansonnette en plein milieu d'un amphi (essayez donc, si vous le voulez, vous aurez quelques surprises). Mais faute d'entraînement sérieux, je stagne à un niveau correct sans plus. Pourtant, j'ai de nombreux projets. Morts dans l'oeuf, ni plus ni moins. Qui sait, avec le temps...
Pour ce qui est de l'écriture, c'est malheureusement plus épisodique. Je rêve de pouvoir me consacrer au projet le plus ambitieux que j'ai élaboré depuis le début de ma courte vie, mais ne trouve jamais le temps. Il y a eu de nombreux débuts de romans, la perte, il n'y a pas si longtemps, de plusieurs mois de travail, et puis finalement, rien de concret. Ce qui me ressemble beaucoup.
L'écriture va de paire avec la lecture. Mais mes lectures sont disparates. Il y a des périodes de boulimie littéraire, suivie de long mois d'abstinence. Si le fantastique bien ficelé m'attire en premier lieu, j'aime également beaucoup les auteurs classiques, romantiques, russes, naturalistes, contemporains américains, modernes allemands... À partir du moment où un ouvrage est bien écrit, même s'il est indigeste, je suis capable de le lire sans faillir.
Je ne me définirais pas tellement comme un cinéphile. J'ai des amis cinéphiles, incollable sur tout ce qui va être le cinéma brésilien de 1984, le cinéma muet en Italie entre 1905 et 1927. Je dois avouer que cela me passe à des kilomètre au-dessus. J'aime avant tout me faire plaisir en allant au cinéma. Mais découvrir un bon Kurosawa, un Ken Russel ou encore un Scorcese des années 70 n'est jamais pour me déplaire. Nous aurons certainement l'occasion d'en reparler dans un prochain billet.
Enfin, il y a les sorties. C'est un travers très récent, que j'ai découvert seulement l'année dernière. Peut-être même cette année. Partager des lieux, des sensations, mais également les déceler, rencontrer des gens que je suis amené à ne jamais revoir, discuter autour d'un verre ou d'un bon repas, sont autant de plaisirs qui me paraissent parfaitement indispensables à mon bien-être. Et goûter du bon alcool est devenu presque un art pour moi qui n'était pas vraiment porté sur la question jusqu'à récemment.

Je dois l'avouer. je ne me suis pas vraiment décrit au cours de ce post. Cela dit, il me semble que vous me connaissez mieux à présent. Et il me semble que j'ai abordé tous les points qui vont composer l'essentiel du contenu de ce blog avec le temps (si tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes).

J'ai réussi à éviter de vous parler de la passion presque malsaine que j'entretiens pour le Japon (Jusqu'à maintenant dirons-nous...). Mais ce n'est que partie remise, soyez en persuadés.

Bien ! Espérons à présent qu'Erato saura m'inspirer des couplets pour quelques chansons.

Je vous dis à très vite.

Dieu n'a eu aucun mérite à créer : il n'avait personne pour le distraire

Il y a des jours comme cela où rien n'avance comme on le souhaite. 
La journée commence, on est déjà en retard de 2 heures sur l'horaires que l'on s'était fixé. Tout simplement parce que l'on a cru bon de ne pas écouter son réveil sous prétexte que nous sommes dimanche, et qu'une petite grâce matinée de temps en temps, ça ne fait pas de mal. Lourde et pesante erreur.
Généralement, souvenez-vous bien, dans de telles situations, on se hait.
Et la journée continue ! Des gens passent, d'autres s'en vont, empruntant allègrement votre précieux temps que vous avez déjà dilapidé avec une générosité qui pourtant ne vous ressemble guère. Et la politesse dont vous faîtes preuve et qui a fait la fierté de vos parents dans votre prime jeunesse vous impose de ne pas vous désintéresser totalement de tout ce beau monde. Pour un peu, elle vous retiens même d'expédier ces gens aller se faire voir en des lieux que la morale réprouve.
Et encore une fois, on ne s'aime pas trop, même si l'on est resté correct. Surtout parce que l'on est resté correct en fait.
Alors pour peu qu'en plus, vous ayez raté le seul coup de fil important de la journée parce que vous en aviez marre de vous faire harceler par cet individu que vous ne connaissez ni d'Eve ni d'Adam (décidément, après le titre, ça reste très biblique), mais qui s'évertue à vous demander "vazy steuplé, pass'moi Jennifer, j'vais pas la bouffer", bien que vous ayez tenté une bonne dizaine de fois de lui expliquer que cette demoiselle, au demeurant présumée charmante, vous est totalement inconnue, et qu'il existe des formules plus adéquates que "bâtard" et "FDP" pour établir une relation de confiance suffisante, apte à vous incliner à lui passer la susnommée Jennifer, que de toute façon, rappelez-vous tout de même, vous ne connaissez toujours pas, nous sombrons alors dans les profondeurs abyssales de la misère humaine (euphémisme).
Si vous ne comprenez pas la phrase précédente, rassurez-vous, c'est normal. D'ailleurs, je me hais. Ce qui tend à prouver qu'il est normal que vous ne compreniez pas, n'est-ce pas ?

En gros, permettez moi d'aller directement au sujet qui nous intéresse : il est extrêmement difficile de se soustraire complètement aux soucis et aux aléas du quotidien lorsqu'il s'agit de procéder à une quelconque activité créatrice... Même un dimanche ! Pourtant, ne dit-on pas communément : "comme un dimanche" ? Et le stress s'accumule à mesure que ce rapproche la date D, le jour J.
En 6 heures, être totalement incapable de boucler les paroles de ne serait-ce qu' une chanson, c'est tout de même dur.

Bon ! Dans un prochain billet, j'essaierai de me présenter ne serait-ce que sommairement. ça me remettra les idées en place.

Amour mes petits amis ! Amour avant tout !

dimanche 16 novembre 2008

Puisqu'il faut choisir...

Donc voilà, paf, c'est fait.
Et je sais ce que vous, vous qui me lisez, pouvez penser. Disons, pour ne pas me vanter, que je m'en doute fortement. Voilà qu'une énième personne va vous pourrir les yeux avec un blog parfaitement inintéressant, sous le prétexte foireux qu'il n'avait pas mieux à faire en cette soirée du dimanche 16 novembre 2008 –date, vous pouvez en être persuadés, que ce douteux individu ne manquera pas de célébrer chaque fois qu'il le pourra dorénavant, puisqu'en plus de marquer sa "grande" entrée dans le merveilleux monde de la blogosphère, elle lui rappellera sans cesse sa médiocrité ainsi que la vacuité de son existence. 
Or donc, mes chers petits amis, et puisqu'il faut recentrer le débat, je vous arrête tout de suite ! Car vous vous mettez, permettez-moi de vous le dire, le doigt dans l'oeil, et ce, jusqu'à un endroit fort étonnant, que l'on appelle communément l'omoplate, mais que nous devrions, dans un Français châtié, nommer la scapula. Il y a effectivement un bon nombre de choses, ô combien plus passionnantes qui tendent vers moi leurs petits bras potelés de tentation. Je pourrais bien sûr vous les énumérer, mais à quoi bon ? Car l'essentiel, pour vous, est de constater que me voilà bel et bien. Moi qui vous enquiquine, moi qui tente de me faire une place à grand renfort d'un verbe que l'on pourrait qualifier de hasardeux et d'indigeste, d'un phrasé pour le moins alambiqué, pour ne pas dire tout à fait saugrenu, et d'un style emprunté des plus spécieux. Mais qu'est-ce à dire ?
En fait, c'est très simple ! La grâce, dans son infinie mansuétude, m'a touché (et je dois dire que la garce n'y est pas allée de main morte). En effet, après des mois à errer, il devenait primordial  de trouver une activité capable de me canaliser. Puisqu'il faut tout vous dire, Je suis quelqu'un qui s'éparpille très facilement. Je dirais même que c'est une seconde nature pour moi, et ceux qui me connaissent le savent. Il me faut toucher à tout. Seule l'écriture possède cette vertu rassérénante et stimulante à la fois propice à mon épanouissement. Or, je dois bien l'avouer, elle est à reléguer au rang de ces multiples activités que je n'ai guère pratiquées ces derniers temps... 
J'en suis donc venu à penser, très simplement, qu'il était nécessaire que j'écrive plus. Quitte à choisir, autant joindre l'utile à l'agréable, ne pensez-vous pas ? Quel format se prête-t-il mieux à ce type d'exercice que le celui du blog ? Car, si ne serait-ce qu'une personne prend la peine de venir fréquemment, je crée une attente ! Me voilà donc contraint, forcé, d'écrire fréquemment, afin de combler ce vide, de créer le contentement. Et paf !  Ce faisant, je provoque, pour ainsi dire, la chance ! Ne trouvez-vous pas la vie, en de pareilles situations, tout à fait délectable ?
Donc me voilà, avec des tonnes (modestie, quand tu nous tiens) de choses à dire, des connaissances, des projets, des idées à vous faire partager, même si vous n'en avez strictement rien à carrer (et nous restons polis) ! En gros, et pour résumer, je ne vous demande pas votre avis, et ne vous oblige même pas à rester. Mais si cela vous tente, bienvenue à vous dans le quotidien chaotique et spasmophile de Potemkin !

Vous étiez au moins...