mercredi 10 juin 2009

Trevor, Chroniques d'une goule

Lundi 17 mai 2004

 

À 43 ans, dont  une vingtaines d’années passées dans la police, Il pensait avoir tout vu, être revenu de tout. Pourtant ce mercredi 19 mai, au matin, l’inspecteur Tommy D. Hammilton était perplexe. Il avait devant les yeux ce qu’il tenait pour être un paquet, d’expéditeur –bien évidemment– inconnu. Il en avait extrait une série de clichés qu’il avait étalé sur son bureau selon un ordre temporel. Toutes les photos semblaient avoir été prises récemment. Il s’attendait à entendre le téléphone sonner d’une seconde à l’autre.

 

Jeudi 13 et vendredi 14 mai 2004

 

Jamais Hammilton n’aurait imaginé qu’une telle affaire puisse un jour remonter à la surface, et surtout pas dans de pareilles circonstances. Quelques jour plus tôt, le 13 mai, à 10:32 am il attrapait le colis qu’on avait posé sur son bureau et l’ouvrait négligemment. Il ne comprit pas immédiatement ce qu’il avait sous les yeux. Ce n’est qu’après avoir minutieusement regardé les photos qu’on avait soigneusement disposé à l’intérieur qu’il ressentit comme un malaise. Quelques instants plus tard il recevait un coup de fil anonyme. Il avait écouté attentivement les instructions qu’une voix lui avait distillé pendant plusieurs minutes. Il n’avait pas prononcé le moindre mot. Certains auraient sans doute pressenti un piège, ou n’importe quoi. Bien qu’il n’eut jamais rencontré d’animosité particulière en dehors de celle qu’inspirait souvent sa fonction, Hammilton savait qu’après un certain nombre d’années passées dans les forces de l’ordre de Londres, on avait eu le temps de s’y faire des ennemis. Et pourtant, il n’avait pas montré de méfiance particulière. La voix lui avait semblait familière, presque amicale. Tout à fait honnêtement, les photos qu’il avait reçu aurait pu appartenir à n’importe qui. Mais un élément tout particulier lui avait mis la puce à l’oreille.

Il s’était donc rendu au pied de cet immeuble, sur Arlington Road. Seul. Il avait profité d’une nuit pluvieuse, comme il y en a souvent à Londres. Malgré la faible bruine, on sentait poindre l’orage. L’air était lourd, et il y transpirait une moiteur printanière. Un réverbère illuminait faiblement la rue, tandis qu’au loin s’estompaient les cris de jeunes qui se rendaient au pub –probablement « The World’s End ». Lorsqu’il se fit une rapide représentation de la situation, il sourit. Ce n’était pas si courant que cela de coller aussi parfaitement à un cliché.

Il y avait des années qu’il n’était pas venu dans ce quartier. Il n’aurait su dire pourquoi. Plus jeune, Camden Town avait été l’un de ses endroits préférés de Londres, lui qui était épris de culture alternative. C’était l’époque où ses idéaux étaient inversement proportionnés à la longueur de ses cheveux. Mais pour recadrer les choses, il avait alors, à vingt ans, le crâne rasé, des piercings sur tout le visage, et des rêves pour l’humanité. Qu’il intègre la police trois ans plus tard s’était toujours révélé être un mystère pour les nombreuses personnes qui le côtoyaient. Mais personne ne savait ce que Tom avait pu vivre alors. Et si lui même s’en souvenait à peine aujourd’hui, ça lui avait paru une raison suffisante pour s’engager à l’époque.

Il fallait concéder à Tommy D. Hammilton cela : il possédait un certain talent pour exercer son métier. Il avait mené une brillante carrière, et était devenu inspecteur à trente-quatre ans, âge des plus honorables. Sur une dizaine d’affaires menées, six avaient trouvé un dénouement rapide et justice avait été rendue, trois avaient été mené en coopération avec Scotland Yards et avaient fini pas être résolues. Une seule s’était soldée par un cuisant échec.

À peine arrivé sur les lieux, de nombreux souvenirs avaient rejailli. Ceux qu’évoquèrent, dans un premier temps, les odeurs de Fish’n chips, l’ambiance électrique et survoltée de Camden Street, et les magasins de disques encore ouverts à onze heure du soir ; puis ceux plus ténébreux, moins réjouissants qui étaient irrémédiablement associés au 24 Arlington Road.

 

Il avait été le premier inspecteur sur place. C’était Davidson qui avait découvert la scène du crime, après que le centrale avait reçu un appel anonyme. Ce dernier était sorti, encore sous le choc, au moment où Hammilton avait pénétré dans l’appartement. Il se souvenait de la victime. Whitney Callum. Un jeune homme, aux longs cheveux d’or, maintenu dans une position de crucifixion par un réseau complexe de câbles tranchants comme des lames de rasoir, qui délimitaient un périmètre infranchissable. Le jeune inspecteur lui avait trouvé une étrange similitude avec certaines marionnettes, suspendue qu’il était par ces filins d’acier. Il n’était qu’un plaie béante. Quelqu’un avait pratiqué une ouverture au niveau du plexus, et on avait extrait les organes internes. Les chairs étaient lacérées en profondeur, et son corps musclé avait pris une étrange teinte grisâtre. Pourtant, malgré tout cette violence manifeste, la pièce était d’une propreté immaculée, surréaliste. Il n’y avait aucune trace de lutte manifeste. On eu pu croire que la victime avait été assassinée dans un autre lieu, et qu’on l’avait mise en scène dans son propre appartement bien plus tard. Lorsqu’il avait considéré son visage, il avait été sidéré par la douceur de ces traits, et le sentiment de paix qu’on pouvait y lire. Cet homme n’avait pas souffert, ou peut-être avait-il accueilli la mort comme une délivrance. C’est lui qui avait fait venir une ambulance pour s’occuper de la jeune femme inconsciente qu’on avait retrouvé dans la chambre à coucher du mort. De rapides investigations établirent qu’il s’agissait de la sœur de la victime. S’il était resté en relation avec l’ensemble de l’équipe, des experts au médecin légiste, ce furent Bartley et Doyle que l’on chargea de l’enquête.

Oui, il se souvenait. C’était il y a huit ans. C’était hier. L’affaire du « cadavre exsangue » avait créé un petit événement dans les médias, et puis, avec les tâtonnements maladroit de la police dans une enquête qui piétinait, la presse s’en était désintéressée et l’affaire n’avait jamais trouvé de dénouement.

Hammilton avait suivi l’investigation de Doyle et de Bartley d’assez loin. Il avait lui même d’autres affaires à traiter. Mais de nombreuses choses étaient arrivées. Ce duo là était venu à bout d’enquêtes proprement impossible. Leur complémentarité n’était plus à démontrer. Et pourtant, l’intuitif Bartley, cette force de la nature, ce roc inébranlable qui avait à peine sourcillé lorsqu’un malade avait torturé sa femme et sa fille, avait soudain flanché. Quant à Doyle, le génie, sa santé mentale déjà précaire semblait avoir définitivement volé en éclat, au cours de ses investigations et il avait sombré dans un ésotérisme forcené. Puis, sans crier gare, du jour au lendemain, les deux avaient disparu. Aucune personne extérieure à la police n’en a jamais rien su. Hammilton avait été chargé d’enquêter sur ses collègues et avait du même coup poursuivit l’enquête du crime de Arlington Road. Il ne faisait aucun doute que les deux événements étaient liés. Et pourtant, il ne pu établir aucun lien direct. Tout cela se conclut sur le plus gros échec de toute sa carrière. Il avait été bien incapable de reprendre là où ses collègues s’étaient arrêtés, et il semblait que quelqu’un s’était amusé à brouiller les rares pistes déjà isolées. Tout ceux qui semblaient s’intéresser à cette affaire disparaissaient ; depuis le docteur Cornwell qui avait été assassiné dans ce qui semblait être un crime passionnel, et jusqu’à la victime dont le corps s’était volatilisé au tout début de l’enquête. L’affaire « Whitney Callum » faisait partie de ces cas. De ceux sur lequel on se plonge encore de temps à autres, le genre de cas que l’on pense entraîner avec soi jusqu’à la retraite, et, plus probablement, jusqu’au tombeau.

 

Lorsqu’il avait reçu la pochettes de photos, plus tôt dans la journée, il n’avait pas percuté immédiatement. Il ne figurait sur ces clichés que quelques personnages photographiés de nuit, visiblement de manière aléatoire, entre Tottenham Court Road et Euston Street. Ce n’était qu’en y revenant quelques instants plus tard qu’il se souvint avoir déjà vu l’un des visages. Tiré de son contexte, il avait mis encore un peu de temps avant de se souvenir en quelles circonstances il avait déjà vu cet homme élancé. Il manqua de s’étouffer avec son café lorsqu’il réalisa qu’il s’agissait de la victime. C’était parfaitement impossible, l’inspecteur Hammilton le savait bien. Et il savait également que ces quelques photos n’engageaient à rien. Alors pourquoi avait-il décidé de faire confiance à la voix, et de revenir sur les lieux du crime ? Probablement pour trouver des réponses à ces questions qui le hantaient encore si souvent.

Il pénétra dans le hall de l’immeuble, qui était étonnement calme en comparaison de la dernière fois où il y était venu. Il gravit un étage, et passa devant l’ancien appartement qu’avait loué Whitney pendant de nombreux mois à un dénommé Mr. Jeremiah Stanton. Il s’arrêta sur le pas de la porte quelques instants. Il pu distinctement entendre des voix à l’intérieur. Un jeune couple avait vraisemblablement emménagé plusieurs années auparavant. Jeremiah aurait eu tord de faire autrement. Ce dernier était également propriétaire de l’appartement limitrophe, qui intéressait alors tout particulièrement Tommy. Il s’agissait d’un meublé, relativement modeste comparé à l’ancienne scène du crime. Mr. Stanton s’en servait parfois comme pied-à-terre, ou pour y loger un jeune neveu lorsque ce dernier était de passage dans la capitale. Huit ans plus tôt, on y avait effectué une fouille rapide, purement formelle, et personne ne s’était étonné de ne pas y avoir trouvé quoi que ce fut d’intéressant. Il semblait que Mr. Stanton n’avait pu se résoudre à le louer. Le domicile était toujours inhabité. Cela prouvait au moins que la voix ne s’était pas trompée. Il resta cependant quelques minutes, interdit devant la porte à guetter le moindre son. Lorsqu’il fut tout à fait sûr de son coup, il s’introduisit dans l’appartement.

Ce qu’il faisait était à l’encontre de toute procédure de police. Il le savait parfaitement. Mais honnêtement, il ne s’en souciait pas. Il était à la recherche d’un élément qui pourrait lui permettre d’apporter un éclairage nouveau sur cette affaire. N’importe quoi qui lui permettrait de rouvrir l’enquête. Et il ne cherchait pas à proprement parler « n’importe quoi ». La voix avait évoqué un élément qui lui promettait un nouveau départ dans le cas du « cadavre exsangue ». Il en connaissait la forme, mais pas le contenu. Il se mit donc à la recherche du petit carnet vert. S’il n’avait pas été rangé, il aurait été saisi lors d’une première fouille. Il était donc plus que probable qu’on l’avait caché.

Équipé de sa seule lampe torche, il fouilla systématiquement les étagères de livres –particulièrement fournies en recueils ésotériques et fantastiques–, les tiroirs des bureaux, le dessus des armoires… L’appartement n’était pas vaste, mais recelait de niches, de recoins et de meubles. L’investigation dura deux petites heures, durant lesquels Tommy failli abandonner plusieurs fois. Rien ne lui prouvait que quoi que ce fut ait effectivement pu se trouver ici, et la voix avait pu l’induire en erreur. Il refusait  cependant de partir avant d’avoir passé chaque pièce au peigne fin. Il avait prévu d’y passer la nuit si nécessaire.

Finalement, ce fut logé entre des draps plié qu’il pu mettre la main sur le carnet. Bien qu’après une rapide vérification, il semblait que certaines pages avaient été arrachée, il avait la certitude d’être le premier à mettre la main dessus. Pourtant, la voix connaissait son existence. Il pouvait y avoir plusieurs raisons à cela. Mais il s’intéresserait à cela plus tard. Il s’assit à même le sol, juste à côté de la commode droite en chêne massif d’où il avait extrait le cahier. Là, sur le parquet clair, il commença la lecture d’un étrange journal. L’écriture, bien qu’assurée, était celle d’un enfant. Le style était celui d’un jeune adulte. L’histoire paraissait éminemment fantastique, et sans doute l’était-elle. Pourtant, il ressentit une sorte de trouble, qui l’ébranla quelque peu.

Une fois terminé le récit, il réfléchit quelques instants. Ce texte venait de lui prouver deux choses : la police était passée à côté d’un témoin essentiel pendant plusieurs années, Trevor Dent, et Jeremiah Stanton avait délibérément dissimulé des éléments pourtant primordiaux à la police. C’était tout du moins ce qu’établissait ce carnet.

Il se mit en quêtes des pages manquantes sans trop de convictions. En commençant par la corbeille. Si, comme il le présumait, il était le premier à lire ces lignes, les pages avaient donc été arrachées par leur auteur. Il avait pu s’en débarrasser, ou l’emporter avec lui dans sa quête de justice. Pour se donner bonne conscience, il fouilla encore une heure, puis sorti après avoir tout remis en place. Il était près de 4h du matin. Il décida de rentrer chez lui, dans cet appartement situé sur Kennington, pris une douche et s’endormit profondément.

 

Durant les jours qui avaient suivi, Tom avait effectué un certain nombre de recherches de son côté. Il ne savait pas si la voix essaierai à nouveau de rentrer en contact avec lui, et avait écarté l’idée de parler de ses découvertes à ses collègues dès lors qu’il avait passé sous silence l’appel anonyme du 13 mai.

Il se pencha dans un premier temps sur l’identité de Trevor Dent. De brèves consultations de la base de données et des archives de la police lui permirent de remonter à une affaire de 1992. Les corps de Jonathan Dent et de sa femme, Amelia, avait été retrouvés, dans une ruelle à proximité de Gordon Square, alors qu’ils s’apprêtaient à reprendre leur véhicule. Le crime n’avait eu aucun témoins. Leur fils, Trevor, semblait s’être volatilisé. Alors qu’il consultait le rapport du médecin légal, Tom n’avait pu retenir un haussement de sourcil : les cadavres étaient parfaitement exsangues. Il nota cela sur un carnet et poursuivit ses recherches. Il considéra toutes les théories suivis, mais aucun assassin n’avait jamais pu être appréhendé. Tommy sentait son sang bouillir. Il ne s’était replongé dans cette affaire que depuis quelques heures, et déjà, il avait une piste. S’il arrivait à établir qu’il s’agissait bel et bien du même Trevor Dent, il tenterait de faire rouvrir l’affaire.

Dans l’immédiat, il s’inquiéta de savoir ce qu’était devenu Mr. Stanton, le propriétaire mythomane. Et c’est avec une certaine appréhension qu’il composa le numéro dont il disposait. Tant de personnes en étaient venues à disparaître au cours de cette enquête, que cela ne l’aurait guère étonné. Après deux tonalités, quelqu’un décrocha le combiné.

–Allô ? 

–Oui, bonjour Monsieur. Tommy Hammilton, inspecteur de police. J’aurai souhaité m’adresser à Monsieur Jeremiah Stanton. 

Après cela, Tom se dit qu’il aurait sans doute du préparer une entrée en matière un peu plus délicate, mais à vrai dire, il n’y avait pas réfléchi. Il s’attendait presque à ce que son interlocuteur raccroche. Il fut surpris lorsqu’il entendit :

–C’est lui même Monsieur Hammilton.

Sa voix s’était nouée. Pour le rassurer, Tommy reprit :

–Rassurez-vous Monsieur Stanton, il n’est rien arrivé de particulièrement préoccupant. Je suis actuellement en train de rouvrir une enquête qui date de plusieurs années, et j’aurais souhaité m’entretenir avec vous sur certains points très précis de l’affaire. Serait-il possible que nous nous entretenions ? Je vous ferai parvenir une convocation au Great London Central pour une entrevue à la date de votre convenance.

–Oui bien sûr. Sur quelle enquête menez-vous des investigations ?

« Parce qu’il a été mêlé à plusieurs enquêtes différentes, songea alors Tommy ? »

–Nous rouvrons l’affaire Whitney Callum.

–Ho. Bien. Et bien écoutez, je pense que je pourrai me libérer pour le 20 mai.

–Parfait, c’est entendu. Je vous remercie. Bonne journée.

Lorsqu’il raccrocha, il n’était pas rassuré du tout. Le fait qu’il n’ait pas rencontré de tension ou d’animosité de la part de Jeremiah Stanton le mettait profondément mal à l’aise.

Il reprenait à peine son enquête sur de nouvelles bases, et déjà se posaient des questions auxquelles il ne pourrait pas répondre dans l’immédiat. Il le savait. Pour commencer, il ignorait tout de la voix qui l’avait contacté, et qui lui avait vraisemblablement envoyé les clichés qu’ils regardait à nouveau. Qu’un élément extérieur ait mis si longtemps à se manifester, cela le dépassait complètement. D’autant que ce dernier semblait posséder quelques exclusivités. Il fallait que ce soit l’un des principaux acteurs de cette soirée pour détenir des informations concernant l’appartement inoccupé et le petit carnet vert. S’agissait-il de Trevor Dent ? Ou d’une personne qui serait rentrée en contact avec lui ? À moins qu’il ne s’agisse d’un individu qui aurait réussi, d’une manière ou d’une autre, à mettre la main sur les pages manquantes, ou un éventuel deuxième journal. Pour l’instant, Tom ne pouvait se permettre que de spéculer.

Il quitta son bureau tard ce soir là. Il ne comptait pas y remettre les pieds du week-end, et compter amener de quoi travailler chez lui. Il continua à accumuler le plus d’informations possibles sur la disparition de Trevor, et s’intéressa à la remarque de Stanton qui l’avait fait tiquer.  Il ne put cependant établir aucun lien direct entre Jeremiah Stanton et une autre affaire que celle du 24 Arlington Road. Ces conclusions le laissèrent perplexes. Ce n’est que vers minuit qu’il éteignit la lumière de son bureau et quitta le commissariat pour rentrer chez lui.


Attention ! Le texte est appelé à être modifié sous peu, donc ne vous fiez pas à cette version ! MAJ demain (parce que là, il faut bien l'avouer, la flemme).

2 commentaires:

RiyeT a dit…

Je te donne mes commentaires à l'issu de ma première lecture.
On va commencer pas le moins bon: le début est brouillon. On s'y perd un peu dans les dates. Et la concordance des temps ( ou bien c'est moi qui me trompe, et c'est très probablement ça) est parfois mal respecté ce qui mélange un peu les pinceaux.
Passé ces petits problèmes...Un polar mystique et mystérieux très alléchant. Bon style, bon rythme, tu en dis assez mais pas trop pour garder l'intérêt intact. Un début très prometteur!
Ca y est je suis piqué de curiosité et j'attends la suite avec impatience.

La suite! La suite! La suite La suite!

Potemkin a dit…

Haaaaaa ! Il faut absolument que je fasse une MAJ de ce texte, qui est effectivement encore très brouillon. Je dois le faire depuis une éternité, mais j'ai enchaîné mes partiels, et du coup, pas eu le temps - -

Et j'ai beaucoup de retard sur la lecture de ton blog !

Vous étiez au moins...